Spinal emotions

Tens of millions of people all around the world suffer from back pain. Back pain is the name for several different types of pain and it develops because of various reasons. Muscular stiffness is often due to a habit of sitting too much, not moving the body enough or moving the body with a lot of tension.  Nerve problems can be caused by using the muscular power in a destructive way while moving the spine – whether there’s too little awareness and support during the movement or there’s too much straining of the muscles and ligaments surrounding the spine. Sometimes the ailment is caused by the misalignment of the spine and then there are also degenerative disc diseases or arthritis causing pain. All these cases are reflections of an energetical disharmony which can have their origin even in previous generations in the family. We carry a negative emotion and it gets a physical location in our body. The depression is translated in physical dullness, the stress becomes tension. Yoga is always a solution. If you can stand or walk, you can practice yoga and diminish the cause of your back pain.

Stiff people easily keep on tensing the very area that aches and everything around it. Instead of trying to bend so much, they should focus on breathing, relaxing and feeling their body more. Once they are more connected to their body and once they accept it without any emotional judgement, the energy changes and the body starts to melt. The abrupt movements and the strong adjustments from a teacher even in the easy asanas can be harmful and damaging for them. Flexible people have different problems. Usually they can do the asanas without any problem in the beginning and that might make them think this is all there is to it. They allow easily all the vertebrae move without the guidance and the control of the Mula Bandha. The movements at the lower back should not go sideways or transversally because this movement provoke the disc prolapse. In the movements and in asanas in yoga, there should be simultaneously the action of stretching and holding also in the pranic level. The balance is the harmony between these two forces. The unawareness or the uncontrolled practice is unsafe especially for the area around the sacrum bone and the lower back. The flexibility should always be controlled. The adequate control takes years of practice to learn.

Some people’s backs are in a good condition when they start to practice yoga and then after some years of practice serious problems emerge. Usually not because of the yoga practice itself, but because of too little awareness, the wrong alignments of the spine or holding the breath when moving.  If you work outside of your body, let’s say trying to imitate an image in your mind, you can’t feel how the body would naturally align during an inhalation. Some people aggravate the existing minor injuries through a careless way of practicing. The old injuries increase the fear to move some parts of the body more than necessary and this creates discordance as well in the pranic body as in the physical body.  Usually we get emotional with the pain and that’s why the problems get more space in our bodies. The healing becomes almost impossible when we are afraid, because we are not aware then. Go to the problem, not with your thoughts, but with your awareness and a soft movement or just the breath. You will remain unscathed. You will face the real pain which is not physical. This starts the healing process in the body.

I’ve met hundreds of people with back pain. None of them have been able to breath well. Once they rediscovered the power of breathing, the back pain disappeared. Too much flexibility means you go beyond your limits, because you don’t have enough tonus in your muscles. Too little flexibility means you don’t really respect your body’s limits and you would like to push it to make it obey your will. The parts in the body that are not touched by the energy generated by our breath are the unconscious parts of our emotional life. When the energy is stuck, we carry something in our body from our past.

When you have pain, the first thing is to find out is what the pain is. For that you have to get connected to your your spine, the sacrum area and your vital energy through your breath. You need to feel the energy in every part of your body. If you use your body like a machine, you can’t understand what’s wrong and how you should take care of the problem. A superficial or hasty practice doesn’t give you deep understanding of all the layers of your being. In the practice first of all connect with the prana level. Feel the breath. The inhalation energy should be lengthened effortlessly and the energy should be condensed in exhalation. The lightness of the movement comes from a souple and steady spine.

ÉMOTIONS VERTÉBRALISÉES

Il y a des dizaines de millions de gens dans le monde entier qui souffrent des maux de dos. Le mal au dos a de différentes variantes ainsi que de différentes raisons pour exister. La raideur musculaire est souvent due aux mauvaises habitudes corporelles: de l’immobilité de la colonne vertébrale ou la mobilisation du corps avec beaucoup de tension. Les problèmes nerveux sont dus à l’abus de la force musculaire dans le mouvement – soit parce qu’il n’y a pas assez de conscience et de support pendant le mouvement, soit parce qu’il y a trop de tension dans les muscles et les ligaments autour de la colonne vertébrale. Les difformités ou le mauvais alignement de la colonne vertébrale peuvent causer de la peine et bien entendu, il y a aussi toutes les maladies dégénératives de la colonne vertébrale et l’arthritis qui augmentent la peine. Toutes ces causes divergeantes reflètent une disharmonie énergétique qui peut avoir ses racines dans les générations précédantes dans la famille. Nous portons inconsciemment un état émotionnel négatif en nous et avec le temps, il s’installe dans notre corps.  La dépression se traduit en dépression physique et le stress en tension. Le yoga est toujours une solution. Si vous pouvez marcher, vous pouvez pratiquer le yoga et ainsi travailler intérieurement pour diminuer la cause du mal de dos.

Les personnes qui ont un corps plutôt raide, ont tendance à mettre plus de tension sur un endroit qui fait mal et à tendre tous les autres muscles autour de cet endroit. Dans ce cas, au lieu d’essayer d’étirer les muscles, il serait préférable de se concentrer sur la respiration, la détente et les sensations corporelles. Une fois profondément connectés à leur corps et arrivés à l’état d’acceptation totale, ils constatent comment l’énergie change et le corps commence à s’assouplir. Les mouvements abrupts et les ajustements forts de la part d’un professeur peuvent être néfastes et destructeurs. Les gens ayant un corps flexible ont des problèmes différents. Normalement, ils peuvent faire les asanas facilement et ils pensent peut-être que c’est tout ce qu’il y a. Les gens avec un corps flexible permettent souvent aux vertèbres de bouger sans se soucier de la direction du mouvement et du contrôle du Mula Bandha. Au bas du dos, les mouvements ne devraient pas être transversaux ou latéraux, car cela peut provoquer une hérnie discale. Aussi bien dans les mouvements que dans les postures dans le yoga, il devrait y avoir simultanément l’action d’étirement doux et l’action de contrôle doux, les deux également sur le niveau pranique. L’équilibre se trouve dans l’harmonie de ces deux forces. Lorsque les pratiquants ne sont pas conscients de leur corps ou lorsque la pratique n’est pas intelligemment contrôlée, elle n’est pas faite en toute sécurité surtout en ce qui concerne le sacrum et le bas du dos. La flexibilité devrait toujours être contrôlée. Un contrôle adéquat demande pourtant des années de pratique consciente.

Il y a des gens dont les dos sont en bon état lorsqu’ils se mettent à pratiquer le yoga et après quelques années, ils vont avoir de graves problèmes. Non à cause de la pratique, mais de l’inconscience, des mauvais alignements de la colonne vertébrale ou bien une rétention du souffle pendant les mouvements. Ceux qui travaillent à l’extérieur de leur corps, disons avec une image à imiter dans la tête, ne peuvent pas sentir la façon naturelle du corps de s’aligner lors de l’inspiration et à partir du Mula Bandha. Il y en a qui vont aggraver les problèmes à l’origine insignifiants par leur propre inattention. Après, ça sera les peines anciennes aggravées qui croîtront la peur de bouger d’autres parties du corps et cela créera une discordance dans le corps pranique et physique. Quand nous sentons une douleur, les émotions se réveillent et c’est par les émotions que les problèmes auront plus d’ampleur dans nos corps. La guérison devient presque impossible avec la peur, parce que nous ne sommes pas conscients. Allez dans la racine du problème, pas avec vos pensées et idées, mais avec une conscience, un mouvement délicat ou bien juste la respiration. Rien de mal ne pourra vous arriver. Vous allez faire face à la peine autre que physique. C’est par cette vraie connection que commence la processus de guérison.

J’ai rencontré des centaines d’élèves qui souffraient du mal de dos. Personne d’entre eux n’était capable de respirer avec son corps. Une fois qu’ils découvraient la force de la respiration, la peine disparaissait. Trop flexible, ça veut dire aller au-delà de ses limites parce qu’il n’y a pas assez de tonicité dans les muscles. Trop raide veut souvent dire ne pas respecter les limites du corps, les pousser trop et essayer de le faire obéir à une idée. Le corps se protège par la tension. Les parties du corps qui ne sont pas touchées par l’énergie générée par la respiration, sont les parties qui ont incarné des souvenirs émotionnels. Lorsque l’énergie est bloquée, nous portons quelque choses de notre passé dans le mémoire de notre corps.

Lorsque vous avez une peine, la première chose, c’est de savoir de quelle sorte de peine il s’agit. Pour le savoir, il faut se connecter à sa colonne vertébrale, au sacrum et à son énergie vitale par la respiration. Vous devez sentir l’énergie bouger partout dans le corps. Si vous utiliser votre corps comme une machine, vous ne pouvez pas comprendre ce qui ne va pas et ce qu’il faudrait faire pour l’aider. Une pratique superficielle ou hâtée ne vous fournirait pas d’une compréhension de toutes les couches entrecroisées dans votre être. Dans la pratique, connectez-vous d’abord avec la couche pranique. Sentez la respiration au lieu de la faire. L’énergie de l’inspiration devrait pouvoir s’étendre sans effort et cette énergie devrait être condensée dans le corps à la fin de l’expiration. La légèreté du mouvement est le résultat d’une colonne vertébrale souple et stable.

ELÄMÄNLANKA

Tämän päivän maailmassa kymmenet miljoonat ihmiset kärsivät selkäkivuista. Selkäkipujen taustalla vaikuttavat hyvin erilaiset syyt. Lihaskipu on yleensä jännitystä, joka on seurausta liiallisesta istumisesta, paikallaan olemisesta tai jännittyneestä tavasta liikkua. Hermokipu voi johtua siitä, että lihasvoimaansa käyttää haitallisella tavalla – ehkä ei ole tarpeeksi tietoinen liikkuessaan ja siten keholta puuttuu tarvittava ryhti ja tuki tai sitten selkärankaa ympäröivät lihakset ja sidekudokset ovat alinomaa äärimmäisessä jännitystilassa. Joskus kipu voi johtua selkärangan virheasennosta ja sitten on tietenkin olemassa eri kudosten rappeutumasairaudet, joiden kipu ilmenee särkynä. Kaikki nämä eri variaatiot heijastelevat epätasapainoa joka on alunperin energiatasolla ja sen syy voi olla jopa suvun aiemmissa sukupolvissa. Henkinen masennus muuntuu keholliseksi apatiaksi, stressi muuttuu jännitykseksi. Jooga tarjoaa kaikissa tapauksissa ratkaisun. Jos pystyt seisomaan tai kävelemään, voit harjoittaa joogaa.  Selkäkipua voit vähentää, kun pääset kivun energeettiseen ytimeen.

Jäykkäkehoisilla ihmisillä on taipumusta jännittää kipukohdan lisäksi laajempaakin aluetta. Joogaharjoituksessa heidän olisi parasta keskittyä hengitykseen, rentouteen ja kehonsa tuntemuksiin sen sijaan, että yrittäisivät sitä varsinaisesti taivuttaa tai venyttää. Siinä vaiheessa kun he saavat paremman tunneyhteyden kehoonsa ja ovat yhtä sen kanssa sisäisesti ilman minkäänlaista negatiivisuutta, energia muuttuu ja keho alkaa pehmetä. Kulmikkaat ja äkkinäiset liikkeet tai opettajan voimakkaat avustukset voivat olla haitallisia ja jopa vaurioittaa kehoa. Notkeilla ihmisillä on joustavat kudokset ja heillä on eri ongelmat kuin jäykillä. Alussa voi tuntua siltä, että joogaharjoitus on helppo, kun notkella keholla pystyy tekemään kaikki asennot vaivatta. Kuitenkin notkea keho tarvitsee tukea, jotta selkärangan nikamat eivät pääsee liikkumaan haitallisella tavalla. Selkärangan pitäisi ohjautua Mula Bandhasta lähtien. Ristiselässä selkärangan liikkeet eivät saisi olla sivuttaisia tai poikittaisia, koska ne voivat altistaa välilevyn pullistumille ja nikamasiirtymille. Kaikissa liikkeissä ja asennoissa tulisi olla optimaalinen lihastonus, yhtäaikaisesti lihaskudoksen jonkinasteinen rentoutuminen ja supistus myös energiatasolla. Tasapaino syntyy näiden kahden voiman harmoniasta. Harjoitus, josta tietoisuus puuttuu tai jota ei oikealla tavalla kontrolloida lisää riskejä ristiluun ja ristiselän alueella. Lihasten venyvyyttä tulisi aina kontrolloida. Oikeanlainen kontrolli syntyy kuitenkin vasta vuosien harjoittelun tuloksena.

Joillain ihmisillä selkä on hyvässä kunnossa, kun he aloittavat joogaharjoittelun ja sitten useiden harjoitteluvuosien jälkeen tuleekin vakavia ongelmia. Tämä ei johdu harjoituksesta, vaan riittämättömästä tietoisuuden tasosta, selkärangan vääristä linjauksista tai hengityksen pidättämisestä liikkeiden aikana. Jotkut harjoittelevat huolimattomasti ja siksi heidän alkuaan suhteellisen merkityksettömät vaivansa pahenevat. Vanhat vammat ja kivut lisäävät usein pelkoa siten, ettei ihminen uskalla liikuttaa edes tervettä kohtaa kehossa. Tästä lähtee liikkeelle riitasointu sekä praanisessa että fyysisessä kehossa. Kipu saa tunteet nousemaan pintaan ja siksi se saa enemmän tilaa kehossammekin. Parantuminen on melkein mahdotonta, jos olemme koko ajan pelossa. Silloin emme ole tietoisia todellisuudesta, vaan ohjaudumme pelostamme käsin. Jos sinulla on kipua, yritä päästä ongelman ytimeen ajatustesi sijaan tietoisuudellasi, pehmeällä liikkeellä tai jopa pelkällä hengityksellä. Mitään pahaa ei voi tapahtua. Pääset yhteyteen todellisen kipusi kanssa, joka ei ole fyysistä. Tästä yhteydestä kehon paranemisprosessi lähtee liikkeelle.

Olen tavannut kursseillani satoja selkävaivaisia ihmisiä. Kukaan heistä ei ole osannut hengittää hyvin. Kun he sitten ovat löytäneet yhteyden hengitykseensä, selkäkipu ja pelot ovat hävinneet. Liiallinen notkeus tarkoittaa sitä, että ihminen ylittää omat rajansa, koska kehon lihaksissa ei ole riittävää tonusta. Jäykkyys on usein sitä, että ihminen ei kunnioita kehonsa rajoja ja haluaisi puskea  kehoaan saadakseen sen tottelemaan mieltään. Keho joutuu pistämään rajat mielelle ja jäykistyy entisestään. Ne kohdat kehossa, joita hengityksen tuottama energia ei kosketa, ovat tietoisuudestamme pudonneita kehollistuneita tunnemuistoja. Kun energia on tukossa ja pysähtynyt, meillä on kehossamme jotain menneisyyden selvittämätöntä taakkaa.

Kun tunnet kipua, ensimmäinen asia on selvittää mitä kipu todellisuudessa on. Tarvitaan yhteys selkärankaan, ristiluuhun ja vitaalienergiaan hengityksen kautta. Energia pitäisi voida tuntea kaikkialla kehossa. Jos käytät kehoasi kuin konetta, et voi ymmärtää mikä on pielessä ja miten vaivaa pitäisi hoitaa. Pinnallinen tai kiireinen harjoitus ei tuo syvää ymmärrystä olemuksesi eri kerroksista. Yhdisty asanaharjoituksessakin energiatasoon. Tunne hengitys kehossa. Sisäänhengityksen pitäisi voida pidentyä ilman ponnistelua ja uloshengityksessä energian tulisi tiivistyä takaisin Mula Bandhaan. Liikkeiden keveys syntyy joustavasta ja vakaasta selkärangasta, joka on jatkuvassa yhteydessä Mula Bandhaan.

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Photo by Minna Nuotio

The black sheep

My teacher Sharath once said in one of his conferences that when one person practices yoga, the karma of ten generations back and forth is purified. In Family Constellation theory, there’s quite a similar assumption. When families carry the same problems, diseases and fates through generations, it’s a sign that at some point something went wrong. Wrong meaning that some crucial events in the family were hidden or were not brought into the conscious level. The later generations will feel these taboos and they will carry unconsciously the emotional burdens for their families. In the name of love and still unconsciously they will get the same diseases. Every now and then there’s a family member who feels the pressure to bring the taboos into light and work them through his/her own system.

People who feel that these underlying energies, tensions, pains and taboos are overwhelming and make the family suffer,  are the chosen ones to do something. They are the black sheep of their families. I’m the black sheep of my family. A sensitive, sad, depressive, anxious and difficult person who had the great chance to get the burden of many family members to do a huge work. This kind of purge requires a lot of energy and mental stability, because you go through painful emotions you can’t understand through your own life’s experiences at all.

I’ve been deeply touched by the hard destinies of my family members. I’ve been carrying my grandfather’s guilt of having left his wife alone with their five sons. I’ve been carrying my grandmother’s hate, fear and bitterness because of this event. I’ve been carrying the sadness and shame of all of their children. I’ve absorbed the horrors of the war from both of my mother’s and father’s side. I’ve suffered my father’s fears, terrible events and horrible cruelties he went through as a child. I’ve been feeling my mother’s depression and anxiety in my blood. From the very early childhood I could feel that I was carrying something which wasn’t mine, but I couldn’t just leave it behind. It was in my nervous system and thus in my subconscious mind. I felt sad, hopeless, helpless, angry, frustrated and bitter and I was scared to death almost all the time. There was no other way to go on living but to go through the purgatory. Someone had to express these things. I had to do it. If I didn’t, I’d have passed it on.

That’s where yoga helped me. It’s been almost twenty years I’ve been examining every layer in me, in my heart, in my breath to live my family’s destinies through my veins. I feel I’ve been able to give them the love they couldn’t get on this planet. Finally they can rest in peace in me. After the purgatory I could turn the page of the family book and start to live my own life having the loving support of the previous generations.

LE MOUTON NOIR

Mon professeur Sharath disait une fois dans une conférence que lorsqu’une personne pratique le yoga, ça purifie le karma de dix générations dans le passé et dans l’avenir. Dans la Family Constellation, il y a une hypothèse assez similaire. Lorsque dans une famille les même problèmes, les mêmes maladies et les mêmes destins se répètent génération après génération, c’est un signe que quelque part , les choses sont allées mal. Les tragédies familiales ont été dissimulées ou bien on a voulu les laisser hors de la conscience. Les générations d’après vont sentir ces vides dans l’histoire familiale, les tabous, et vont porter les fardeaux émotionnels inconsciemment pour leur famille. Au nom de l’amour, et toujours inconsciemment, ils vont même “accepter” les mêmes maladies. De temps à autre, il y a un membre de famille qui sent la pression et qui doit mettre en lumière les tabous en les travaillant par sa propre personne.

La personne qui sent que ces énergies, ces tensions, ces peines et ces tabous sont trop écrasants et que plusieurs générations de sa famille continuent à souffrir  par elle, c’est elle qui doit faire quelque chose pour apporter la guérison.  Elle est le mouton noir de la famille. Moi, je suis le mouton noir de ma famille. Depuis toute petite, j’étais sensible, triste, dépressive, angoissée et difficile. J’ai eu une chance énorme de devoir faire ce purge. Ce genre d’épuration demande une énergie considérable et une stabilité mentale, car on doit supporter des états émotionnels douloureux qui n’ont rien à voir avec les évènements de notre propre vie.

J’ai été profondément touchée par les destins des membres da ma famille. J’ai porte la culpabilité de mon grand-père qui avait quitté sa femme et ses cinq fils et qui les avait laissé dans la pauvreté. J’ai également porté la haine, la peur et l’amertume de ma grand-mère à cause de la même chose. J’ai porté en moi la tristesse et la honte de leurs enfants. J’ai absorbé les horreurs de la guerre par ma mère et par mon père. J’ai souffert lorsque j’ai vu mon père souffrir et avoir peur, quand j’ai su les cruautés qu’il a dû subir dans son enfance. J’ai senti la depression et l’anxiété de ma mère dans mes veines. Très tôt, j’ai compris que je portais en moi quelque chose qui ne m’appartenait pas, mais dont je ne pouvais pas me débarrasser. La chose était dans mon systême nerveux, dans mon subconscient. J’étais triste, désespérée, frustrée, fachée et amère et je vivais tout le temps dans une trouille terrible. Il n’y avait plus d’autre choix pour moi que le purgatoire. Je devais exprimer ce qui n’avait pas été exprimé, sinon je n’aurais fait que transmettre ces peines aux générations à venir.

C’est là que le yoga est venu à mon secours. Ça fait à peu près vingt ans que j’étudie toutes les couches en moi, les différentes voix de mon coeur, les secrets de ma respiration et les chuchotements de ma famille dans mes veines. Aujourd’hui, je sens que j’ai pu leur donner l’amour qu’ils n’avaient jamais eu sur terre. Ils gisent en paix en moi. Après le purgatoire, j’ai pu tourner la page. Au lieu d’avoir un fardeau, j’ai pu sentir le support, l’amour et la force des générations précédentes.

MUSTA LAMMAS

Opettajani Sharath sanoi kerran erään joogakurssin yhteisessä keskusteluhetkessä, että kun yksi ihminen suvussa joogaa, se puhdistaa kymmenen sukupolven huonon karman sekä eteen- että taaksepäin. Family constellation -teoriassa on samantyyppinen olettamus. Kun suvussa samat ongelmat, sairaudet ja kohtalot kertautuvat, on se merkki siitä, että jotain meni jossain vaiheessa pieleen. Siinä mielessä pieleen, että jotkin olennaisista tapahtumista salattiin tai ne eivät ainakaan päässeet kaikkien perheenjäsenten tietoisuuteen. Jälkipolvet tuntevat nämä perhetarinan aukot, tabut, ja jatkavat tiedostamattaan sukunsa henkisen taakan kantamista täyttämällä niitä sokeasti oman elämänsä kautta. Rakkauden nimissä ja edelleen alitajuisesti he ottavat kantaakseen myös samat sairaudet. Aina toisinaan joku yksilö tuntee painetta nostaa tabut päivänvaloon ja työstää ne itsensä kautta lunastaakseen sukunsa vapaaksi.

Ne ihmiset, jotka tuntevat, että nämä syvät virtaavat vaietut asiat, jännitteet, tabut varastavat elämältä koko tilan ovat niitä, joiden on toimittava. He ovat suvun mustia lampaita. Minä olen oman sukuni musta lammas. Olin herkkä, surullinen, masentunut, ahdistunut, vaikea ihminen, jonka onnekkaaksi osaksi tuli suvun raskas taakka ja sen taakan keventäminen. Tämänkaltainen työ vaatii valtavasti energiaa ja vakaan mielen. Muuten tuskaiset tunnetilat, jotka eivät mitenkään liity oman elämän tapahtumiin, voivat suistaa raiteilta.

Minuun on syvästi vaikuttanut oman sukuni jäsenten raskaat kohtalot. Olen kantanut isoisäni syyllisyyttä hänen jätettyään vaimonsa viiden pojan kanssa  kärsimään köyhyyttä ja nälkää. Olen kantanut isoäitini vihaa, pelkoa ja katkeruutta tästä samasta tapahtumasta johtuen. Olen myötätunnosta ollut surullinen ja häpeissäni kaikkien heidän lastensa puolesta. Olen imenyt itseeni sodan kauhut sekä isäni että äitini puolelta. Olen tuskaillut isäni syvään juurtuneita pelkoja ja hirmutekoja, joita hän sai nähdä ja kokea lapsena. Olen tuntenut äitini masennuksen ja ahdistuksen omassa verenkierrossani. Jo varhain lapsuudessani tunsin kantavani jotain, joka ei ole minun, mutta en voinut silti päästä siitä eroon. Se oli hermostossani, alitajunnassani. Olin surullinen, toivoton, avuton, vihainen, turhautunut ja katkera ja jatkuvasti peloissani. Tästä lastista irtautumiseen ei ollut mitään muuta keinoa kuin suostua kiirastuleen. Minun tehtäväkseni tuli ilmaista kaikki se mitä kukaan ei ollut ilmaissut. Muutoin olisin vain vienyt kirousta eteenpäin tuleville sukupolville.

Tässä joogaharjoittelu tuli avukseni. Kahdenkymmenen vuoden ajan olen tutkinut itsessäni kaikkia mahdollisia kerroksia, sydämeni värinöitä ja hengitykseni salaisuuksia. Olen tuntenut ja ymmärtänyt miten sukuni kohtalot sykkivät suonissani. Jossain vaihessa sain vihdoin antaa sukuni jäsenille sen rakkauden, jota he eivät maan päällä koskaan kokeneet. He saavat levon minussa. Kiirastulen jälkeen sain kääntää uuden sivun elämässäni ja alkaa elää ilman sukuni taakkaa. Tunsin miten minulla olikin tukenani aiempien sukupolvien rakkaus ja voima.

bookoflifeThe black sheep reading the massive black book photo by Maarit Makkonen

When the party is over

Even if only a small percentage of people in the world are diagnosed with bipolar disorder,  we all have some experience of bipolarity. Sometimes the mood goes down and sometimes it goes up for the reasons we ignore. Medically the bipolar disorder is classified as a mental illness. In yoga we are interested in being in touch with the energy level to understand the mind. The energy means the overall feeling we have. The mind gets that feeling, because the mental level is constantly in connection with the energy level.

We know some reasons for the changes in energy level: the seasons, the quality of food and sleep, use of drugs (also coffee), the changes in our emotional and social life. But sometimes we just watch how the mood changes radically without understanding what’s behind it and that makes us feel helpless. We might have great plans and suddenly we feel frustrated or not able to put them into action.

A good amount of energy correlates with well-being and happiness. That’s why everybody wants more energy. Some eat goji berries, some drink alcohol. The goal is the same. To feel good. Relaxed and energetic. When we like something, we go towards it. We are ready to invest energy to get more energy. There comes a moment we can’t go further. Our energy collapses, because our nervous system can’t bear a permanent state of extasy.

Patanjali’s yoga philosophy offers one solution to be happier through awareness. Patanjali talks about Kleshas, the psychological challenges of human life. Among these five Kleshas, he mentions Raga and Dvesa – the tendencies we have to obey the energies of attraction and aversion and take action according to them. To control the energy we first have to be aware of our conditioned behaviour. We are all more or less conditioned by Raga and Dvesa, i.e. we are more attracted by what we like and we want to avoid what we dislike.

We can control our feelings by listening to our energy and mother it. The permanent thirst of success and great moments and greater moments is a very common addiction. The remedy for a yoga practitioner is this: when you do not have energy or when you have a weak energy – do your practice! Move. Create your own energy. When you have a feeling of infinite energy – do less. Control it. Don’t go with the flow. With the energy you have, limit the feeling of omnipotence. Through time you get more perseverence not to go with the excitement.

When happiness is present, don’t lose yourself. Don’t try to extend the moment.  Learn to watch it. Enjoy it deeply and with a calm mind.

FINI LES CHUTES

Même si dans la population mondiale il n’y a qu’un petit pourcentage de gens souffrant médicalement du trouble bipolaire, nous sommes tous plus ou moins bipolaires. Que nous ayons la pêche ou que nous broyions du noir, nous en ignorons parfois la raison. Dans la médecine, le trouble bipolaire est qualifié comme une maladie mentale. Ce que nous étudions dans le yoga pour mieux comprendre les fluctuations du mental, c’est le prana, l’énergie vitale. Le prana nous donne une vue d’ensemble sur notre état affectif général. Le mental étant connecté avec la couche pranique en nous, absorbe ce ressenti – à moins que nous ayons la capacité de distinguer les deux.

En général, nous sommes conscients de certaines raisons qui influencent notre énergie directement: les saisons, la qualité de notre alimentation et de notre sommeil, l’abus des excitants (aussi celui du café), les changements dans notre vie émotionnelle et sociale. Mais souvent nous ne pouvons que constater la chute ou la montée de l’énergie sans en connaître la vraie raison. Il se peut que nous ayons plein de projets dans la tête et tout d’un coup, nous nous sentons incapables de les réaliser.

Une bonne vitalité est directement en rapport avec le bien-être et le bonheur. C’est pour cela que nous cherchons tous à avoir plus d’énergie. Les uns mangent des baies de goji, les autres boivent de l’alcool. Le but est le même. De se sentir bien. Nous sommes prêts à investir de l’énergie pour en avoir plus. Si nous sommes doués pour le faire,  à un moment donné, nous arrivons au sommet. C’est là souvent que nos énergies chutent, parce que notre systême nerveux ne peut pas supporter la pression d’un état extatique prolongé.

La philosophie du yoga de Patanjali propose une solution par une conscience plus éveillée. Patanjali parle des Kleshas, les défis psychologiques de l’être humain. Parmi ces cinq Kleshas, Patanjali mentionne le Raga et  le Dvesa – nos tendances de nous soumettre aux énergies d’attraction et d’aversion et d’agir selon. Pour contrôler ces énergies, nous devons d’abord être conscients de notre comportement conditionné. Nous sommes tous plus ou moins conditionnés par le Raga et le Dvesa, c’est-à-dire, nous sommes attirés par ce que nous aimons et nous évitons ce que nous n’aimons pas.

Nous pouvons contrôler nos émotions en écoutant notre énergie. La poursuite du bonheur est une addiction assez commune. Le remède pour un pratiquant de yoga est celui-ci: Lorsque nous avons peu ou pas du tout d’énergie, nous faisons notre pratique. Nous faisons bouger l’énergie pour générer de l’énergie. Lorsque nous en avons abondamment, nous en utilisons moins. Nous la contrôlons. Nous n’allons pas avec le flow. Nous contrôlons également le sentiment d’omnipotence. Avec le temps et la persévérance, nous apprenons à ne pas nous laisser aller avec l’excitation.

Lorsque la vie nous sourit, ne nous perdons pas! N’essayons pas d’étendre le bonheur plus loin. C’est comme ça que nous apprenons à vivre nos moments de bonheur  pleinement et avec une contemplation sereine.

KUUNTELE ONNEN HYRINÄÄ

Vaikka maailman populaatiosta vain pieni prosentti on saanut diagnoosin kaksisuuntaisesta mielialahäiriöstä, kaikilla meillä on kokemuksia siitä miten energiamme heittelehtivät alhaiselta tasolta maanisiinkin pyörteisiin. Joskus tunnetilamme painuu negatiiviselle puolelle ja joskus taas tunnemme onnellisuutta syytä tietämättä. Lääketieteellisesti kaksisuuntainen mielialahäiriö on mielen sairautta. Joogassa tutkimme energiakehoamme, jotta voisimme ymmärtää mielen heilahduksia. Energia on koko olemuksemme lävistävä tunne elinvoimasta, mikä sen määrä sitten onkaan. Mieli on yhteydessä tähän energiakehoon ja siten se peilaa aina sen mitä energiassamme tapahtuu.

Miksi energiat sitten heilahtelevat? Jotkut syyt ovat melkein kaikille itsestäänselviä. Vaihtuvat vuodenajat, ruuan ja unen laatu, päihteiden käyttö, merkittävät muutokset tunne- ja sosiaalisessa elämässä. Joskus kuitenkaan emme näe tällaisia syitä, emme ymmärrä mistä olomme johtuu. Ehkä meillä on jossain hetkessä paljon energiaa ja suuria suunnitelmia ja seuraavassa hetkessä energia putoaa alas emmekä jaksakaan toteuttaa suunitelmiamme.

Hyvä energiataso on suoraan yhteydessä hyvinvointiimme ja onnellisuuteemme. Siksi kaikki ihmiset hamuavat energiaa. Jotkut syövät goji-marjoja, jotkut juovat alkoholia. Päämäärä on sama. Kaikki haluavat tuntea olonsa hyväksi, rennoksi ja energiseksi. Kun pidämme jostakin, menemme sitä kohti. Olemme valmiita panostamaan energiaamme paljonkin saadaksemme sitä lisää. Jos olemme tässä lahjakkaita, kehitämme paljon energiaa. Jossain vaiheessa ylöspäin meno kuitenkin loppuu. Energia tulee pisteeseen, jossa hermostomme ei enää siedä jatkuvaa energian nousua tai voimakasta energiaa ylipäätään.

Patanjalin joogafilosofia tarjoaa ratkaisua onnellisuuden ja tasapainon saavuttamiseksi korkeamman tietoisuuden kautta. Patanjali puhuu viidestä Kleshasta, jotka ovat ihmiselämän viisi psykologista haastetta ja henkisen kasvun kohtaa. Kleshoista Raga ja Dvesa ovat meidän taipumuksiamme totella miltei sokeasti sekä niitä energioita, jotka koemme puoleensavetäviksi että niitä, jotka ovat meille vastenmielisiä. Jotta osaisimme hallita näitä energioita, meidän täytyy olla ensiksi tietoisia näistä käyttäytymisemme ehdollistumista. Olemme kaikki enemmän tai vähemmän ehdollistuneita ja siten menemme sitä kohti minkä koemme mieluisaksi ja välttelemme sitä mistä emme pidä.

Voimme oppia kuuntelemaan energiaamme ja vaalimaan sitä.  Monella nykyajan ihmisellä on riippuvuussuhde jatkuvaan onnen tavoitteluun. Joogaajan ohjenuora on tämä: kun energia on vähissä, tee harjoitus! Liikuta energiaa ja luo sitä lisää. Kun energiaa on ylitsepursuavasti, tee vähemmän. Hillitse itsesi äläkä menee energian mukana. Ylimääräisellä energialla hallitse kaikkivoipaisuuden tunteesi. Ajan kanssa ja päättäväisyydellä opit katsomaan energioita rauhassa eivätkä ne hallitse sinua.

Kun onni on läsnä, älä hukkaa itseäsi. Onnea ei voi pitkittää. Tunne se syvästi ja opettele katsomaan sen muodonmuutosta rauhassa.

981846_10151755467799061_1420211778_oPhoto by Minna Nuotio

How concrete are you?

I just finished teaching a week long workshop in Finland. In two distinct groups the problem for the majority of the students was that by holding back their energy unconsciously they were holding back their breath. The body was unable to find a natural way to move and to perform the movements. When the energy doesn’t nourish the breath and the movement, you feel lost, insecure and tense. If you don’t follow your energy, no technique will help. If you follow your energy, almost no technique is needed.

When we go deeper in the body we can connect with the energy layer. Through the breath we get connected with the energy centers, chakras. For many people the second chakra area is blocked. There are of course always personal issues behind the energy blockages. However for all of us the navel area is the area of sexuality and procreation and that’s where the life should express itself. The energy should move. When the energy in this area is shallow or stopped, the rest of the body suffers the consequences. When the energy on the front side is stuck, the support for the movements comes from the lower back. This leads to back pain or chronic tension in the upper body.

A student told me that she had difficulties to give space to her energy because another Ashtanga teacher just had told that the lower abdomen should be hard like concrete, that would be the good Uddyana Bandha. Two professional dancers participated in the same workshop. I felt they were holding back something, tensing the abdomen and the pelvis for some reason. They told me that during their dance studies many teachers had emphasized that the pelvis should be strong. This advice was now embodied as tension. My advice for them was to breath also with the lower abdomen and to feel the energy move.

The pelvis is indeed the power center of the body. But is it the best way to connect to your power to make your lower abdomen hard like concrete? Can you use your strength by stopping the energy in your pelvis? I believe the strength is the result of the energetical interaction of inhalation and exhalation. First you connect to your natural energy and then by directing it in accordance with your movement, you can have a strong center. As the result of this freedom our strength can become concrete like. But if you try to be hard as concrete, you might even succeed! That’s the way to lose both the strenght and the freedom.

DU BÉTON

Je viens de donner un stage d’une semaine en Finlande. La majorité des élèves avait le même problème. Inconsciemment ils retenaient leur énergie, ce qui les empêchaient de respirer avec aisance. Ainsi le corps ne pouvait-il pas trouver une voie naturelle pour les mouvements. Lorsque l’énergie ne viens pas nourrir la respiration et le mouvement, les gens se sentent  tendus, un peu perdus et incertains dans leur corps. Si nous ne suivons pas notre énergie, aucune technique ne peut nous aider. Si, par contre, nous suivons notre énergie, nous avons à peine besoin d’une technique pour pratiquer le yoga.

En allant dans les profondeurs du corps, nous pouvons sentir la connection avec la couche énergétique. C’est par la respiration que nous sommes connectés aux chakras, aux centres d’énergie. Pour la plupart des gens au stage, le deuxième chakra, dans le bas du ventre, était bloqué. Derrière les blocages individuels, il y a des blocages émotionnels différents. Cependant, pour tout le monde, cet endroit dans le corps est le siège de la sexualité et de la procréation où la vie devrait pouvoir s’exprimer pleinement. L’énergie devrait être en mouvement. Lorsqu’elle est diminuée ou même arrêtée, le support pour les mouvements du corps vient du bas du dos ce qui mène souvent aux maux de dos ou aux tensions chroniques dans les épaules.

Une élève me disait qu’elle avait des difficultés de permettre à son énergie de s’étendre, car un autre professeur d’Ashtanga yoga venait lui apprendre que l’abdomen devait être dur comme du béton. À son avis, c’était comme ça que l’on faisait le Uddyana Bandha. Il y avait deux danseuses professionnelles qui participaient au même stage. Elles retenaient leur souffle, elles avaient l’abdomen et le bassin durs et tendus. Elles me racontaient que pendant leurs études de danse, plusieurs professeurs avaient souligné l’importance d’un bassin fort. Il fallait garder le bassin dur. Ce conseil avait été incarné en tension. Je leur conseillais de respirer avec le bas du ventre et de sentir l’énergie bouger pendant l’inspiration.

Le bassin est absolument le centre de force du corps humain. Mais quelle est la manière la plus efficace pour se connecter à sa propre force? Est-ce de rendre l’abdomen dur ou d’arrêter l’énergie dans le bassin? Je crois que la vraie force est le résultat de l’interaction énergétique de l’inspiration et de l’expiration. D’abord nous nous connectons à notre énergie naturelle et ensuite, nous nous dirigeons par elle dans nos mouvements. C’est comme ça que la force peut être comme du béton. Mais si nous cherchons à être forts comme du béton, nous pouvons même réussir! Et quelle catastrophe! C’est comme ça que nous perdons et la force et la liberté du mouvement!

BETONIA

Minulla päättyi juuri opetus viikon mittaisella joogakurssilla. Viikon aikana olikin tilaisuus työstää rauhassa sitä minkä näin valtaosan ongelmaksi: oppilaat pidättivät huomaamattaan energiaansa eivätkä siksi voineet hengittää kunnolla. Näin kehon oli mahdotonta löytää luonnollista ja vapaata liikerataa ja siten myös liikkeiden ja asentojen tuki oli kadoksissa. Jos energia ei ole hengityksen ja liikkumisen pohjana, olo on epävarma ja jännittynyt. Jos emme seuraa energiamme suuntaa, tekniikka ei pelasta paljoakaan. Jos seuraamme energiaamme, emme tarvitse juurikaan tekniikkaa.

Kun menemme syvemmälle kehossa, pääsemme yhteyteen energiatason eli chakrojen kanssa. Ihmisillä on tietenkin eriasteisia energiatukoksia, mutta lähestulkoon kaikilla kurssilaisilla toisen chakran alue eli alavatsa oli lamassa. Sen taustalla vaikuttavat erilaiset syyt, kuten esimerkiksi häpeän tunteet, synnytykset ja kirurgiset operaatiot. Kaikilla meillä tämä kohta on seksuaalisuuden aluetta. Kun vatsan puoli on laiska eikä energia liiku, joogaharjoitus aiheuttaa jännitystä ristiselän alueelle. Tästä on seurauksena alaselän kipuilu tai joskus myös hartiajännitys, koska energia ottaa tilan sieltä mistä se sen saa.

Kurssin päätyttyä eräs oppilas kertoi, että hänen oli vaikea päästä sisään siihen mitä opetin, koska oli juuri kuullut toiselta opettajalta, että alavatsan pitäisi olla kuin betonia. Se oli opettajan mukaan Uddyana Bandhan tehtävä. Samalla kurssilla oli kaksi ammattitanssijaa. Tunsin miten he pidättivät liikkeitään ja jännittivät turhaan lantiota ja alavatsaa läpi harjoituksen. Kurssin jälkeen he puhuivat siitä miten opiskeluaikana ja monien eri tanssiopettajien opissa oli aina korostettu lantion voimaa. Lantion pitää olla vahva.

Lantiossa tosiaan on kehon voimakeskus. Mutta onko paras tapa löytää tämä voima tuntemalla betoninen voima lantiossa? Voiko oman voimansa todella löytää lukitsemalla energian? Minä uskon, että voima on seurausta tietoisuudesta, vapaudesta ja meitä palvelevasta energian liikkeestä, sisään- ja uloshengityksen vuorovaikutuksesta. Ensin pitää löytää energian vapaus ja sitten pitää osata suunnata se harmonisesti liikkeen mukaisesti. Lopputuloksena on vahva keskus. Jos yrittää muuttua betoninkovaksi, siinä voi jopa onnistua. Näin kuitenkin katoaa sekä voima että vapaus.

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~ Opening the second chakra ~ Photo by Minna Nuotio