Balancing

Some time ago I was teaching in Perpignan in France. In the philosophy class I talked about the second sutra of Patanjali’s Samadhi pada. This sutra which gives the definition of yoga is very often translated ”ceasing the fluctuations of the mind”. However the mind can be fragmented without thoughts and the samadhi (yoga) can’t take place. Without thoughts the mental energy is still moving and tries to take form whenever there’s pressure in the body. That’s why I find the version of Jean Bouchart d’Orval exquisite. He says the state of yoga is the end of the fragmentation of the mind.

All this can be felt in the physical body, because it’s the incarnation of the fragmentation or the absence of fragmentation of the mind. And vice versa, the mind’s fluctuations are the reflection of the body. When the mind is agitated, there are marks of past experiences that disturb the body.

The physical practice help us to understand the energy of our body and it opens new perspectives on the quality of our mind too. If the body’s energy is diffuse the mind’s energy is probably the same. Consequently if our body feels like a unity, there are no problems usually in the mind. When we lack strength or balance it’s generally because our mind is attached to something that doesn’t exist at the present moment. This attachement keeps our energy away from now. The result is that the mind and the body are in dissonance.

When I’ve taught body reading I’ve been able to see how sometimes the presence of another person can contribute to find a balance. In my teaching for example it goes like this. I watch the body of my student and even if the energy of the body is segmented, I feel the unity of it in my heart. When the student feels my heart including everything a process starts taking him/her to a deeper balance. How can this balance be seen? Indeed, it can be felt. The moment when the student is conscious of him/herself as a whole, there will be a change in the breathing and energy. Generally this is transferred to the audience which will make a sigh of release. The bodies understand when the state of a single body is in harmony.

This kind of perfect energetical balance is often momentary. Everything changes in interaction with others. We can’t even talk about a real balance when we are alone and isolated. We can see it only in relation to others. As long as there is even an unconscious contradiction or a rejection towards others, we can’t feel peace in the body. So, when the practice has allowed us to find a balance in yoga context, we can observe how this balance goes on in dialogue with the outer world.

We can take the yoga philosophical point of view also to the interaction and see that the mind-body is as fragmented in interaction as it is as an isolated apparatus without contacts. The mind accepts some of the information and the body accepts some of the emotions. Very often both reject something. The conflicts in interaction are usually more profound than just opposite opinions. These conflicts might seem to be in our human relations, but probably it’s the conflict we have with the reality. It’s these conflicts, these blind spots the Family Constellation method is interested in. Through this method we can see the essential connections of our family and how they extend to other human relations we have. As long as we aren’t conscious of our place in our family and as long as we haven’t accepted it fully, we can’t be in balance in other relations either.

In the context of Family Constellation things that have been ignored in the families or those that haven’t been resolved emerge. When others represent our family in front of us, we can just watch and then take our place in the family with a serene heart. Doing that we can find peace also in today’s human relations. That’s what reality does. In these meditative collective sessions all the participants can feel the same kind of release than those watching a body reading. Their bodies breath again: Finally! Finally, we can feel the truth. Where can we feel it? In the body.

Many spiritual traditions share the same knowledge about the mind’s features. The fragmentation Patanjali talks about is our mind escaping the reality. The inner peace can’t be found by creating our own reality. The peace is the result of all things in the consciousness and in the body. The practitioner in harmony with all that has been and with all that is. It’s then the energy field finds a balance too.

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ÉQUILIBRES

Il y a peu de temps, je donnais un stage à Perpignan. Dans le cours de philosophie, je parlais de l’interprétation et du choix des mots du deuxième sutra de Samadhi pada de Patanjali. Très souvent, le sutra qui définit le yoga, se traduit ”la cessation des fluctuations du mental”. Et pourtant, le mental peut être fragmenté sans aucune pensée. Car l’énergie mentale bouge, cherche à prendre forme aussitôt qu’il y a une pression dans le corps. C’est pour ça que la version de Jean Bouchart d’Orval me parle. Pour lui le yoga est la cessation de la fragmentation mentale.

Tout cela peut être lu dans le corps physique, car dans celui-là s’incarne aussi bien la fragmentation que la cessation de celle-ci. Et vice versa, les fluctuations mentales reflètent l’état du corps physique. Lorsque le mental manifeste des agitations, il y a dans le corps des marques du passé dérangeant l’équilibre.

La pratique physique du yoga nous aide à comprendre l’énergie de notre corps et cela va nous ouvrir des perspectives sur la qualité de notre mental aussi. Si l’énergie de notre corps est diffuse, celle du mental l’est probablement aussi. Si par contre, notre corps est une unité, il n’y a pas de problème dans le mental. Et lorsque la force ou l’équilibre nous manquent, c’est que notre mental est attaché à quelque chose qui n’existe pas dans la réalité du moment présent. Cet attachement tient notre énergie ailleurs. Le mental et le corps sont en dissonance.   

Quand j’ai enseigné la lecture du corps, j’ai pu constater, que parfois la présence d’une personne contribue à trouver l’équilibre à l’autre. Dans mon enseignement, par exemple, ça se passe comme ça. Je regarde le corps de mon élève et même si l’énergie du corps est segmentée, je sens son unité dans mon cœur. Lorsque l’élève sent le regard qui inclut tout, commence un processus qui va l’emmener dans un état d’équilibre profond. Comment ça pourrait se voir? En fait, ça se sent. Au moment où l’élève prend conscience de lui/elle-même en tant qu’un tout, il y a un changement aussi bien dans la respiration que l’énergie. En général, cela se transmet dans l’audience autour, qui pousse un soupir de soulagement. Les corps physiques comprennent quand l’état d’un corps s’est harmonisé.

Ce genre d’équilibre énergétique parfait est souvent momentané. Tout change dans l’interaction avec des autres. Nous ne pouvons pas parler d’un réel équilibre si nous sommes seul(e)s et isolé(e)s des autres, mais seulement en relation avec les autres. Tant qu’il y a une contradiction ou un rejet par rapport aux autres en nous, nous ne pouvons pas sentir la paix dans le corps. Alors, quand la pratique nous a permis de trouver un équilibre dans le contexte de la pratique, il est temps d’observer comment cet équilibre tient en dialogue avec le monde extérieur.

L’interaction humaine peut aussi être vue du point de vue de la philosophie du yoga. Nous pouvons constater que le mental est aussi fragmenté dans les rapports humains qu’il l’est en tant qu’un appareil isolé de contacts. Il accepte de recevoir certaines informations aussi bien que le corps accepte certaines émotions pour en rejeter d’autres. Les conflits de l’interaction sont souvent plus profonds que des opinions opposées. Nous avons peut-être l’impression que ces conflits sont dans nos relations, mais en fait, très souvent, c’est que nous sommes en conflit avec la réalité. C’est ces conflits, ces points aveugles, qui sont le centre d’intérêt des Constellations Familiales, la méthode qui clarifie les connexions essentielles de notre famille et qui nous montrent comment elles sont toujours dominantes dans nos autres relations. Aussi longtemps que nous n’avons pas pris conscience de notre place au sein de notre famille et tant que nous ne l’avons pas entièrement accepté, nous ne pouvons pas être en équilibre dans nos autres relations.

Dans les séances de Constellations Familiales émergent des choses que les membres de la famille ont ignorées et auxquelles ils n’ont pas fait face. Lorsque les autres prennent les rôles des membres de notre famille et que nous pouvons juste suivre la constellation tranquillement, nous pouvons reprendre notre place dans notre famille avec sérénité et finalement trouver la paix aussi avec notre entourage. Car la réalité fait ça. Nous appartenons tous à notre famille quelle qu’elle soit et quels que soient les évènements qui l’ont touchée. Lors de ces séances méditatives collectives, le groupe entier sent un soulagement semblable à celui que les gens présents dans la lecture du corps. Le corps respire: Finalement! Finalement, on sent la vérité. Où ça? Dans le corps.

La fragmentation dont parle Patanjali est un état inconscient que les autres traditions spirituelles connaissent également. La paix intérieure ne peut pas être trouvée en concentrant son mental pour créer une autre réalité. La paix s’ouvre à nous, quand tout est présent dans la conscience et dans le corps et quand le pratiquant est en harmonie par rapport à tout ce qui a été et tout ce qui est. C’est là, qu’aussi le champ énergétique est en équilibre.

TASAPAINOJA

Opetin jokin aika sitten Ranskan Perpignanissa Patanjalin joogasutria ja puhuin eri tulkinnoista ja sanavalinnoista Samadhi padan toisen sutran suhteen. Monesti joogan määritelmä käännetään tuossa sutrassa mielen liikkeiden lakkaamiseksi. Kuitenkin mielen energia voi olla hajallaan silloinkin, kun ajatusta ei ole. Siksi tunnen Jean Bouchart d’Orvalin tulkinnan todella osuvaksi: Jooga tarkoittaa mielen hajaannuksen päättymistä.

Tämä kaikki on luettavissa kehosta. Siihen ruumiillistuu niin mielen hajaannus kuin hajaannuksen päättyminenkin. Ja toisinpäin. Mielen sisällöt heijastelevat kehon tilaa. Kun mieli on häiriöinen, on kehoon jäänyt jotain epätasapainoa menneisyyden kokemuksista.

Kehollinen joogaharjoitus auttaa ymmärtämään kehomme energiaa, joka avaa meille myös mielemme laatua. Jos kehomme energia on hajallaan, niin on luultavasti mielemmekin. Jos kehomme tuntuu yhtenäiseltä kokonaisuudelta, mielessämme tuskin on suurta pulmaa. Kun kehossamme ei ole voimaa tai tasapainoa, johtuu se yleensä siitä, että mielemme on kiinni jossain asiassa eikä siis tässä hetkessä. Tämä pitää energiamme muualla ja mielemme ja kehomme riitasoinnussa keskenään.

Kehonluentaa tehdessäni olen havainnut, miten joskus toisen ihmisen läsnäolo voi auttaa löytämään tasapainon. Se tapahtuu omassa opetuksessani esimerkiksi siten, että katson oppilaan kehoa ja koen tuon kehon ykseyden sydämessäni, vaikka oppilaan energia olisi segmentoitunut. Kun ihminen saa kokea katseen, joka sisällyttää itseensä kaiken, alkaa prosessi kuljettaa häntä oikeaan tilaan ja jossain vaiheessa kehoon asettuu syvällä tuntuva tasapaino. Miten se näkyy? Se oikeastaan tuntuu. Kun ihminen itse tiedostaa itsensä yhtenä kokonaisuutena, tapahtuu energiassa ja hengityksessä muutos. Tällöin yleensä koko ympäristö hengähtää helpotuksesta. Kehot ymmärtävät, kun toisen ihmisen kehon tila on harmonisoitunut.

Tuollainen kehollinen rauha on hetken kokemus täydellisestä tasapainosta. Kaikki muuttuu taas vuorovaikutuksessa muiden kanssa. Tasapainosta ei oikeastaan voi puhua silloin, kun ihminen on yksinään ja erillään muista, vaan se koetaan suhteessa muihin. Niin kauan kuin yhteydessä muihin ihmisisiin on vaikka alitajuisestikin joku ristiriita tai torjuminen, ihminen ei löydä rauhaa kehoonsa. Niinpä kun harjoittelu on sallinut tasapainoa harjoitusolosuhteissa, onkin aika tarkastella, miten tuo tasapaino pysyy suhteessa ulkomaailmaan.

Myös vuorovaikutustilanteita voisi katsoa joogafilosofian näkökulmasta ja todeta, että niin mieli kuin kehokin on fragmentoitunut ihmisten välisissä suhteissa. Mieli jättää jotkut asiat näkemättä, keho suostuu kohtaamaan vain tietyt tunteet. Ristiriidat vuorovaikutuksessa ovat usein syvemmällä kuin mielipide-eroissa. Me voimme kokea ristiriidan ihmisten välisenä, mutta yleensä se on meidän omassa suhteessamme todellisuuteen. Tällaisia asioita, sokeita pisteitä, tutkitaan Perhekonstellaatiometodilla. Se tuo esiin sukumme oleelliset kytkökset, jotka hallitsevat myös muita ihmissuhteitamme. Niin kauan kuin emme ole tiedostaneet ja hyväksyneet omaa paikkaamme suvussamme, emme voi olla täysin tasapainossa muissakaan ihmissuhteissa.

Perhekonstellaatiotilanteissa nousee pintaan asioita, joita suvun jäsenet eivät ole suostuneet näkemään ja kohtaamaan. Kun ihminen saa katsoa omaa perhettään muiden ottaessa perheen henkilöiden roolit, hän pääsee yhteyteen todellisuuden kanssa. Hän voi asettua omaan osaansa rauhassa ja löytää sopusoinnun ympäristön kanssa. Jokainen kun kuitenkin kuuluu perheeseensä ja sukuunsa, oli sen tapahtumat tai tunnelmat sitten mitä vain. Näissä meditatiivisissa, kollektiivisissa prosesseissa ryhmä kokee samankaltaisen huojennuksen kuin kehonluentaa seuraavat. Keho hengähtää: vihdoinkin! Vihdoinkin totuus on tässä. Missä? Kehossa.

Hajaannustila, josta Patanjali puhuu on tila, mistä muissakin henkisissä traditioissa ollaan tietoisia. Ihmisen sisäinen rauha ei löydy keskittymällä siten, että itse luo todellisuuden. Se löytyy, kun mieli ja keho ovat hyväksyneet todellisuuden ja ihminen on näin harmoniassa suhteessa kaikkeen, mitä on ollut ja mitä on. Silloin energiakenttäkin on tasapainossa.

 

Photo by Anne

 

 

It’s not personal

For many years I’ve been interested in certain human characteristics which are present in the majority of cultures, but which manifest differently. One of these characteristics is guilt. Pointing out the guilty one in a situation makes the other either ”innocent” or the victim. This game has many facets and it’s played in various situations in very subtle ways. I think it’s dangerous to get involved no matter which side you stand on because it distorts the reality and it weakens your vitality and takes your joy away.

I can take myself as an example. For decades I was playing the role of the victim – unconsciously – and I also tried to find the guilty person every day for many things. Things went wrong because of someone else. It was an automatism I brought from my childhood family. Someone was always guilty. Someone had to be guilty. There was an outside force that made us unhappy. This kind of disposition leads to frustration and anger. Of course, first of all this behaviour is a conditioning. It’s a conditioning that comes from a low self-esteem and that leads to a constant battle about who’s right and who’s wrong, i.e. who’s superior, who’s inferior.

But no matter the family background, there’s a more evident reason for that kind of behaviour. When we are stressed or when we have traumatisms in our system, the physiology itself protects us and throws everything out to keep the energy level stable or as high as possible. The system looks for health and if the homeostasis is somehow threatened, you can just ask the person a simple question and the stressed system feels overwhelmed. Anything that goes beyond its limits feels bad and whatever was your action it throws it back to you in a negative way. The stressed system feels even others’ happiness as a threat. It should have more energy to be able to handle the higher energy, but it can’t. The joy from outside makes it feel even more anxious and guilty. The person becomes angrier, more frustrated and more jealous. That’s why we should understand that those who react negatively, aggressively, it’s their physiology that decides for them.

Whenever you are in balance, when you have enough energy, you don’t have to reject anything. Nothing is a threat. You can feel that people are not happy because you didn’t do something they expected, but that’s all. It’s not something you need to defend. Your system is capable of handling it without projecting it. Through the yoga practice and conscious work this has changed in my life. I don’t want to make anybody feel guilty and I can’t be guiltified. The healthier corresponding polarities, responsibility and freedom, have replaced the guilt. When you practice yoga, you generate energy and you can create more space to work the negativity out from your system. Gradually you will be able to take accusations, other people’s frustration and still feel good and free.

RIEN DE PERSONNEL

Depuis des années je m’intéresse aux certaines particularités humaines dont les manifestations se trouvent dans la majorité des cultures, mais avec des faces différentes. L’une que je trouve passionnante est la culpabilité. Lorsqu’on veut faire sentir quelqu’un coupable, on se fait en même temps “innocent” ou bien victime. Ce jeu a des facettes variées et il est joué dans des situations différentes avec des stratégies tres subtiles. Je pense qu’il est dangereux de participer à ce jeu, peu importe le côté où on se trouve, parce qu’il tord la réalité, il affaiblit la vitalité et la joie de vivre des participants.

Je peux me prendre comme exemple. Pendant des décennies je jouais le rôle de victime – inconsciemment – et j’essayais de trouver le coupable tous les jours pour plusieurs choses. Les choses n’allaient pas bien à cause de quelqu’un d’autre. Ça, c’était un automatisme que je portais de ma famille d’enfance où quelqu’un était toujours coupable. Il y avait une nécessité de trouver un coupable. Il y avait une force à l’extérieur qui rendait notre famille malheureuse. Cette sorte de disposition nous amène à la colère et à la frustration. Bien entendu, il s’agit d’un conditionnement avant tout. C’est un conditionnement qui est la conséquance d’une faible estime de soi et qui mène à une lutte constante de savoir qui a raison et qui a tort, c’est-à-dire, qui est supérieur et qui inférieur.

Mais même sans parler de notre famille ou nos expériences antérieures, il y a une raison évidente pour ce genre de comportement. Lorsque nous sommes stressés ou bien lorsque nous avons des traumatismes dans notre systême, c’est notre physiologie qui nous protège en rejetant tout ce qui menace la stabilité de notre niveau énergétique. Le systême cherche la santé et dès que l’homéostase est menacée, même une simple question adressée à la personne stressée peut tout faire déborder. Peu importe ce que disons ou faisons, ça peut faire déborder le systême et la réponse nous est donnée d’une manière extrêmement négative. Un systême stressé est menacé devant le bonheur des autres, car il devrait avoir plus d’énergie pour pouvoir partager l’énergie d’une vibration plus dense, mais il en est incapable. La joie à l’extérieur crée encore plus d’anxiété et plus de culpabilité. La personne devient frustrée et jalouse. C’est pour ça que quand on rencontre des gens qui réagissent négativement, avec aggressivité, nous pouvons nous dire que c’est leur physiologie. Souvent, ce n’est pas en leurs mains.

Lorsque nous sommes en équilibre, lorsque nous avons suffisamment d’énergie, nous n’avons besoin de rien rejeter. Rien n’est vécu comme menace. Parfois les autres attendent quelque chose de nous et nous font la tête, mais c’est tout. Notre systême peut le gérer sans aucun projection. À travers la pratique du yoga et un travail à l’intérieur, j’ai pu changé ma vie. Je ne veux absolument pas culpabiliser les gens et je ne suis pas quelqu’un qu’on peut culpabiliser. Les polarités plus saines, responsabilité et liberté, ont remplacé la culpabilité. Quand nous pratiquons le yoga, nous générons de l’énergie et nous créons de l’espace pour déraciner la négativité de notre systême. C’est ainsi que notre systême gardera sa sérénité même devant les accusations ou la frustration des gens.

KENEN SYY?

Vuosien ajan minua on kiinnostanut suuresti tietyt inhimilliset piirteet, jotka löytyvät lähes kaikista kulttuureista, mutta joiden ilmenemismuodot vaihtelevat. Yksi tällainen piirre on syyllisyys. Kun ihminen tekee toisesta ihmisestä syyllisen, hän samalla tekee itsestään “viattoman” tai uhrin. Tässä pelissä on monenlaisia ulottuvuuksia ja sitä pelataan eri tilanteissa hyvin hienovaraisellakin tavalla. Uskon, että voi olla kohtalokasta lähteä tähän mukaan puolesta riippumatta, koska se on todellisuuden vääristämistä ja siten se heikentää osallistujien elinvoimaa ja imee ihmisestä kaiken ilon.

Voin käyttää itseäni esimerkkinä. Vuosikymmenten ajan olin uhrin roolissa – tiedostamattani – ja siten yritin päivittäin löytää syyllisiä milloin mihinkin tilanteeseen. Minun asiani menivät pieleen jonkun toisen takia. Tämä oli täysin automaattinen reaktiotapa, jonka olin oppinut lapsuudenperheessäni. Joku oli aina syyllinen. Jonkun piti olla syyllinen. Oli olemassa joku ulkopuolinen voima, joka teki perheestämme onnettoman. Tällainen suhtautuminen johtaa väistämättä turhautumiseen ja vihaisuuteen. Tietenkin tämän käytöksen taustalla on kyseessä siis ehdollistuminen, joka syntyy huonosta omanarvontunteesta ja joka johtaa jatkuvaan taisteluun siitä kuka on oikeassa ja kuka väärässä eli kumpi on parempi ja kumpi huonompi ihminen.

Perhetaustoja sen enempää pohtimatta, on olemassa vielä paljon yksinkertaisempi syy tällaiselle käytökselle. Kun olemme stressaantuneita, kun meille on jäänyt traumoja käsittelemättä, oma fysiologiamme suojelee meitä ja heittää ulos kaiken sen mikä uhkaa energiatasoamme. Fysiologiamme on jatkuvasti suuntautunut terveyttä kohti ja kun se tuntee, että tasapaino on uhattuna, ehkä pelkkä arkipäiväisen kysymyksen esittäminen riittää saamaan henkilön tolaltaan. Kaikki mikä menee systeemin kantokyvyn yli, tuntuu henkilöstä tietenkin pahalta ja yleensä se palautuu vastapuolelle negatiivisella tavalla. Stressaantunut systeemi tuntee jopa muiden onnellisuuden uhkana, koska sillä pitäisi olla energiaa kokea korkeampi energiataso, mutta sillä ei sitä ole. Näin ulkopuolella pulppuileva ilo saa systeemissä aikaan ahdistusta ja syyllisyyden tunnetta. Ihminen muuttuu vihaisemmaksi, turhautuneemmaksi ja kateellisemmaksi. Siksipä meidän on hyvä ymmärtää, että ne jotka käyttäytyvät negatiivisesti tai jopa aggressiivisesti, ovat usein oikeastaan vain oman fysiologiansa armoilla. Se päättää heidän puolestaan.

Kun ihminen on tasapainossa, kun meillä on tarpeeksi energiaa, meidän ei tarvitse torjua mitään eikä siis etsiä syyllisiä. Mikään tai kukaan ei ole uhka meille. Me voimme tuntea joskus että muut eivät ole tyytyväisiä, koska emme toimineet heidän toivomallaan tavalla, mutta siinä kaikki. Meidän ei tarvitse puolustautua. Fysiologiamme pystyy käsittelemään kaikki tunteet sysäämättä niitä toisten päälle. Itse olen nähnyt valtavan muutoksen tässä omalla kohdallani joogaharjoittelun ja tietoisen henkisen työn kautta. En halua kenenkään tuntevan syyllisyyttä enkä itse syyllisty. Syyllisyys on korvautunut terveemmillä polariteeteilla, vastuullisuudella ja vapaudella. Kun harjoitamme joogaa, luomme energiaa ja saamme tilaa työstää negatiivisuutta pois systeemistämme. Vähitellen voimme hyvin sietää syytöksiä ja muiden turhautuneisuutta ja niistä huolimatta tuntea vapautta ja onnellisuutta hyvällä omallatunnolla.

I was offered this jump by a student who wanted me to be happier! 😆