A couple of last years the sexual misconduct of Sri K Pattabhi Jois toward some yoga students has been exposed and discussed in Ashtanga yoga community and beyond. Different kind of discussions have raised in social media, some of them very fervent, some more calm. Some people have totally refused to hear about these accusations and testimonies of the victims. The victims have had space to express themselves alone, because the said abuser is gone and can’t take responsibility or defend himself. In this context it’s been underlined that the victims shouldn’t be guiltified. The guilty one is always the abuser.
And naturally the set up already proves this. One abuses and the other gets abused. Still I’m not convinced that the discussion would be fruitful if we continue to treat this subject from the perspective of guilt – innocence. We already know how these parts were distributed in the manuscript. We can’t change anything in the past. What can we learn for the future? First we need the understanding of the prerequisites for these abuses.
Has anybody ever emphasized that essential in Ashtanga yoga is that the student-teacher relationship is a relationship between two ADULTS? In yoga it’s not unusual that the student comes not only to practice yoga, but is also looking for a mother or a father. This is how the relation gets twisted. There’s a child and a parent. This is something I’ve witnessed in Mysore a lot. The attitude from the very beginning of the student is to submit oneself, which has nothing to do with natural humbleness or commitment. Matthew Remski, who interviewed the Pattabhi Jois’ victims, writes that Pattabhi Jois was a father figure for many.
When the student is in the child’s position, (s)he becomes irresponsible. I don’t know how this could be different. There are no responsible children. When the child gives the total power to the other, this awakes the possibility of abusing the power in the other. The situation is about dynamics between two people (two adults regressed to children or two traumatized adults) in which both have a role to play.
Of course, if we want to judge, we can point the finger at the one who committed the improper behavior. And of course it’s wrong! Any teacher must carry his/her responsibility, but behind all the roles there’s a human being with his/her past and problems. That’s why it’s essential that the student doesn’t surrender totally at the guru’s feet.
All the students were not abused. Their relation to the teacher was not similar. An adult person would express when (s)he’s feeling that some harm is done. Or at least doesn’t return to his/her predator. But an adult-child returns even if the abuse would go on for years. In the victimhood there’s something that doesn’t let you go before you become aware of it. When you’re a child it’s impossible to see there’s something wrong in your parent. This feature can be seen in those students of Pattabhi Jois who defended him furiously as if he was their father. As if he was all they had.
From the very first trip to Mysore I remember having been petrified to see how people just adored the guru and how they were completely lost in their own illusory world. This world included Guruji, Sri K Pattabhi Jois, as some kind of God whose every word and gesture were taken as godlike. Now, there’s a bigger crowd around Sharath with the same glaze in their eyes. They see in Sharath something that doesn’t exist. They give him power without any questioning. I’ve heard and seen how people can imagine him to be something he really is not.
The most important question now is how to learn from the past. And who’s responsible from now on? As long as things are as they are – people gazing at Sharath as a longtime missed dad – the situation is the same. Even if there’s no abuse, there’s no growth either. There’s only a growing crowd of children accepting their parent no matter how he is.
In these better circumstances we shouldn’t allow another victim generation to grow! Even if Sharath doesn’t aim to grow people to be victims, it will go on if he doesn’t forbid people to see him as a king of yoga. His kingdom doesn’t accept other teachers and he thus refuses the total freedom to all his students to follow their hearts. Right now the only acceptable thing is what Sharath teaches. If the students don’t wake up, the teacher needs to wake up. It means a human and mature attitude towards the students. It means supporting in every student their inherent wisdom and their capacity to listen to themselves instead of growing to be a robot having a certificate from Mysore.

LES ENFANTS DE MYSORE
Les deux dernières années le harcèlement sexuel exercé par Sri K Pattabhi Joie sur certains de ses élèves a été bien exposé et discuté dans le communauté du Yoga Ashtanga et même au-delà. Il s’est ensuivi des discussions diverses dans les réseaux sociaux, dont une partie plus effervescente que l’autre. Il y en a eu aussi qui ont voulu fermer les yeux devant ces accusations et les témoignages des victimes. Les victimes ont eu de l’espace pour s’exprimer, car le dit harceleur est décédé et ne peut ainsi assumer les faits dont on l’accuse ni se défendre. Dans ce contexte, l’accent a été mis sur l’innocence des victimes. Il faut pas les culpabiliser, car c’est le harceleur qui est le seul coupable.
Et bien entendu, la situation elle-même nous le montre. Il y en a l’un qui abuse et l’autre qui est abusé(e). Je ne sais pas combien il est utile de voir cette question dans cette opposition évidente coupable – innocent(e), comme nous connaissons déjà la distribution des rôles dans ce manuscrit. Nous pouvons rien changer dans le passé. Qu’est-ce qu’on peut retenir pour l’avenir de ces situations? Tout d’abord, nous avons besoin de comprendre les prérequis pour ces abus.
Je crois que dans le milieu du Yoga Ashtanga, ça n’a jamais été vraiment souligné, que l’essentiel dans la relation enseignant-élève dans le yoga, est que c’est une relation entre deux ADULTES. Mais ce n’est pas du tout inhabituel, que l’élève vient non seulement pour le yoga, mais est aussi à la recherche d’un parent. Et c’est là, que ça se complique. L’élève est devenu un enfant. C’est ce que j’ai vu à répétition à Mysore. Dès le départ, il y a une soumission volontaire 27de la part de l’élève – ce qui n’a rien a voir avec une humilité naturelle. Matthew Remski, l’homme qui interviewait les victimes de Pattabhi Jois, écrit que celui-ci était une figure paternelle pour beaucoup.
Lorsque l’élève est dans la position d’un enfant, il n’est pas responsable. Je ne sais pas comment ça pourrait être autrement. Est-ce qu’il y a des enfants responsables? Quand une personne donne ainsi le pouvoir total à l’autre, une occasion pour abuser s’éveille dans celui/celle-ci. Et ainsi, il s’agit d’une dynamique entre deux personnes (entre deux adultes regressés en enfants ou deux adultes traumatisés) où les deux ont une partie à jouer.
Naturellement, quand on veut juger, nous pouvons pointer du doigt la personne qui fait le harcèlement ou commet l’abus, et naturellement, c’est une injustice! Tous les enseignants ont une responsabilité, mais derrière tous les rôles, il y a toujours une personne avec sa vie, ses blessures et ses problèmes. C’est pour ça qu’il est important, que l’élève ne se jette pas avec toute sa vie aux pieds de n’importe quel gourou.
Néanmoins tous les élèves n’ont pas été abusés. Leur relation envers le gourou a été différente. L’adulte exprime l’injustice quand il/elle la constate. Au moins, la personne adulte ne retourne pas voir son prédateur. Mais l’adulte qui est en fait enfant, y retourne, même si l’abus dure des années. Dans la condition de victime, il y a quelque chose qui ne lâche pas. On sera victime aussi longtemps qu’on est inconscient de sa position de victime. En plus, un enfant ne peut pas voir qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez son parent. Ce trait peut être perçu dans ces élèves de Pattabhi Jois qui le défendait furieusement comme s’il était leur papa. Comme s’il leur vie dépendait de lui.
Mon premier voyage à Mysore était un choc. Je voyais les gens qui voulaient se jeter aux pieds de Sri K Pattabhi Jois et qui étaient complètement à l’intérieur de leur propre illusion. Ce monde illusoire incluait Guruji, comme un Dieu dont chaque mot et chaque geste étaient considérés comme divin. Et maintenant, autour de Sharath, il y a une foule d’admirateurs encore plus importante, mais avec le même regard éperdu dans leurs yeux. Ils voient dans Sharath quelque chose qu’il n’y a pas. Ils lui donnent le pouvoir sans se poser de questions.
Désormais, la question la plus importante est, qu’est-ce qu’on peut apprendre du passé. Et qui est-ce qui en a la responsabilité? Car tant que l’état des choses est ce qu’elle est – les gens voient Sharath comme un papa longtemps manqué – la situation reste la même. Même s’il n’y a pas d’abus, il n’y a pas d’évolution ni de maturité non plus. Il n’y a qu’un groupe d’enfants qui accepte leur parent quel qu’il soit.
Nous ne devrions pas permettre de faire grandir une génération de victimes en plus. Tant que Sharath accepte qu’on le prend pour un roi, il n’y aurait pas de changement. Dans son royaume, il est le seul enseignant accepté par lui-même, ce qui fait, qu’il ne prodigue pas la liberté totale à ses élèves. Les élèves ne peuvent pas suivre la voie de leur cœur. Si les élèves ne se réveillent pas, c’est le gourou qui doit se réveiller. Ce qui voudrait dire une attitude humaine et plus mature vers les élèves de sa part. Ça voudrait également dire le soutient pour la sagesse inhérente et la capacité de tout un chacun de s’écouter au lieu de se transformer en un robot pouvant présenter un certificat de Mysore.
MYSORESSA “KASVANEET”
Parina viiime vuotena on ashtangajoogapiireissä ollut näkyvästi esillä Sri K Pattabhi Joisin seksuaalinen häirintä joitakin oppilaita kohtaan. Siitä on seurannut erilaista keskustelua myös somessa, osa kiivasta ja osa maltillisempaa. Niitäkin on, jotka ovat halunneet ummistaa silmänsä näiden väitteiden edessä. Uhrien kertomukset ovat saaneet tilaa, koska väitetty hyväksikäyttäjä on jo edesmennyt eikä voi vastata teoistaan eikä myöskään puolustautua. Monissa kannanotoissa on painotettu sitä, että uhreissa ei ole syytä. Heitä ei pidä syyllistää, sillä syyllinen on aina hyväksikäyttäjä.
Tietenkin asetelma jo kertoo tämän. Toinen käyttää hyväksi ja toinen tulee hyväksikäytetyksi. En ole vakuuttunut, että asiaa pitkän päälle on hyödyllistä edes käsitellä tästä itsestäänselvästä syyllinen – viaton -perspektiivistä, kun selvillä on jo kuka missäkin roolissa on ollut. Kun asioita ei pääse menneisyyteen muuttamaan, voisiko asiaa katsoa nyt siltä kannalta, mitä meidän kaikkien tulee oppia tästä? Siihen tarvitaan ymmärrystä sen suhteen, miten asiat joidenkin osalta tähän hyväksikäyttöön luisuivat.
Tätä ei ole luultavasti tarpeeksi painotettu koskaan ashtangajoogan opetuksessa, mutta olennaista opettaja-oppilassuhteessa joogassa on se, että se on kahden AIKUISEN välinen suhde. Näin ei toki aina ole. Joogan maailmassa on paljon sitä, että oppilas tulee hakemaan joogan lisäksi äidin tai isän korviketta, jolloin oppilas asettuu lapsen asemaan. Tässä kohtaa suhde vääristyy. Tätä olen nähnyt Mysoressa todella paljon. Oppilaiden suhde guruun on ollut lähtökohtaisen alistuva, millä ei ole tekemistä luonnollisen nöyryyden kanssa. Myös esimerkiksi Sri K Pattabhi Joisin uhreja haastatelleen Matthew Remskin mukaan Jois oli monille isähahmo, ”father figure”.
Kun oppilas on lapsen asemassa, hän on vastuuton. En tiedä, miten tämä voisi olla toisin. Onko olemassa vastuullisia lapsia? Ja onko niin, että kun toinen on lapsi ja antaa toiselle totaalisen vallan, toisessa herää mahdollisuus? Siten koko tilanne onkin dynamiikkaa kahden ihmisen välillä, (kahden lapseksi taantuneen aikuisen tai kahden traumatisoituneen ihmisen) jossa molemmilla on osuutensa.
Tietenkin, kun tuomita halutaan, voidaan osoittaa sormella sitä, joka tekee seksuaalisen teon tai häirinnän ja tietenkin siinä tapahtuu vääryys. Opettajalla kuin opettajalla on vastuu, mutta kaikkien roolien alla on kuitenkin ihminen taustoineen ja ongelmineen. Siksi olisi tärkeää, että oppilas ei heittäydy koko elämällään gurun jalkojen juureen.
Kaikki oppilaat eivät tule hyväksikäytetyiksi. Se johtunee siitä, että suhde opettajaan on erilainen. Aikuinen ihminen sanoo, jos kokee vääryyttä tehtävän itseään kohtaan. Tai on ainakin palaamatta hyväksikäyttäjänsä luokse. Aikuinen lapsi palaa, vaikka hyväksikäyttö jatkuisi vuosia. Uhriudessa on jotain, joka pitää otteessaan niin kauan kunnes uhri tulee tietoiseksi omasta uhriudestaan. Lapsen maailmassa ei vanhempaa voi nähdä vääränä. Näistä syistä myös Pattabhi Joisia kyseenalaistamatta puolustaneet ovat selvästi niitä, joille tämä oli isän korvike.
Aivan ensimmäisestä reissustani Intian Mysoreen muistan sen, miten ihmisistä hehkui palvontahalu ja miten he olivat täysin omassa lumomaailmassaan. Siihen maailmaan kuului Sri K Pattabhi Jois jonkinlaisena epäjumalana, jonka jokainen sana ja ele koettiin ylimaallisena. Sharathin ympärille onkin kasvanut paljon suurempi ihailijakunta sama sokeus silmissään. Sharathissa nähdään sellaista, mitä hänessä ei ole. Hänelle annetaan valta kyseenalaistamatta mitään. Kuinka usein olen ihmetellyt, mitä ihmiset voivatkaan kuvitella hänestä ja miten he voivat olla näkemättä todellisuutta!
Tämän hetken tärkein kysymys onkin, miten ottaa opiksi aiemmasta. Ja kenen vastuulla se on? Nimittäin niin kauan kun asiat ovat kuten ovat – nyt Mysoressa ihmiset katsovat Sharathia kuin kauan kaivattua isää – on asetelma sama. Vaikka hyväksikäyttöä ei tapahdu, ei tapahdu kasvuakaan. On vain kasvava lauma lapsia, joka hyväksyy vanhempansa, oli tämä sitten millainen tahansa.
Näissä paremmissa olosuhteissa ei pitäisi enää kasvattaa uutta uhrisukupolvea. Vaikka Sharathin tarkoitus ei olisi kasvattaa uhreja, niin niin kauan kuin hän sallii itseään kohdeltavan kuninkaana, uhrit lisääntyvät. Kuninkuus tässä tilanteessa on sitä, että Sharath ei salli oppilailleen muita opettajia eikä siis täyttä vapautta oppilailleen seurata sydämensä ääntä. Ainoa oikea on se, miten Sharath opettaa. Jos oppilaat eivät aikuistu, on ainakin opettajan aikuistuttava. Se tarkoittaa humaania ja kypsää asennetta oppilaita kohtaan. Se tarkoittaa sitä, että jokaisessa oppilaassa tuetaan tämän omaa viisautta, taitoa kuunnella itseään eikä kasvua robotiksi, jolla on näyttää opettajan myöntämä todistus mysorelaisuudestaan.