In my previous post I wrote about how we might get too attached to our body through the asanas. I go on with the same theme. In yoga we practice detachment or in other words we avoid creating attachments because that’s what make us suffer. In his Yoga Sutra I:12 Patanjali says: abhyāsa-vairāgya-ābhyāṁ tan-nirodhaḥ. It means that when the detachment settles in us as a natural state, the mental fragmentation ends. That is freedom and bliss. That way we can understand why felicity and detachment are synonyms. Detachment may sound simple, but it’s not. It doesn’t mean indifference, coldness or cynicism. In our body, mind, emotions and energy we are either detached or attached. Obviously, both of these states have differences in degrees in their manifestation. Usually we can control our emotions with our mental strength, we can detach from some people and situations with its help, but still be attached emotionally or energetically. This kind of attachment can be completely unconscious. More we suppress these true feelings, more our energy is blocked and deeper this holding goes into the tissues. When we strengthen this hidden negative layer which is not visible even to ourselves it stops the flow of life.
We human beings seem to need attachments. More we have attachments, commitments and duties more we feel important and less we feel our soul. Even when we know our life would be better if we got rid of something, we can’t easily let go. This is partly due to the fact that the attachments are generated and kept alive by the hidden unconscious layer in ourselves. As long as we keep pushing things down, we remain attached to different things. When I started to practice yoga I gradually realized that even when I wanted to detach myself from people who brought negativity in my life I felt anxious. Strange, isn’t it? I told myself, I must want this sh*t, if I don’t let it go. Something in me needed that. When I didn’t need it anymore emotionally (to be the victim over and over again), mentally (to have to struggle with something), energetically (that was my life until then, I was used to it), I could let it go. It was a long process. Another thing where I could astonish myself was seeing that I was doing things because I was attached to some irrelevant ideas about my future. I lived according to my plans in my little world where doing something leads to something else and then to something else. I saw that I was preparing my future more than living the present. I didn’t necessarily like the things I was doing. I had a lot of duties I had imposed to myself. One day I stopped doing them and started to do things I liked and wanted to do now. This way I always ended up with something that totally surprised me. Life started to feel like an adventure! As a goal means impatience and stress, I didn’t plan so much anymore and I didn’t take my goals so seriously.
Why is this so crucial then? A very usual way to “grow” as an adult is to focus on your strengths and avoid what makes you scared or uncertain. If you do that, you’re actually building your whole being around emptiness. An emptiness which is hollow. It will make you fragile and desperate one day. When you start practicing yoga you start to build your whole life from scratch around your core which is love. To get there, you need to face everything else. That means all the hidden things in all the layers of your being. Yoga is about building around an emptiness which will be full. There’s nothing tangible you can build upon, but you don’t allow your actions be motivated by your ego, your attachments. This is how you’re all the time building something around this invisible center. Your feeling will tell you one day that this center exists. The mind will never get that.
Some people don’t want to start to practice yoga or don’t dare go on with it, because they can anticipate the unavoidable evolution and don’t want to face it. Some think that if they become themselves, they are not accepted by their loved ones anymore. When the relationship exists because of a mutual dependency of being “loved”, being attached, then it’s a risk for the relationship when one of the partners becomes less dependent through yoga. But are we hanging onto something outside of us or onto our core, that’s the question. If we don’t jump to the unknown when our heart tells us to do so, we’re killing our heart. If we attain to this equanimity, balance, even for a moment, we will have faith. Once we have faith, we go steadily on the path. Start listening to your heart’s messages now. Every heart wants to love and to be free. Not simple, but possible.
UN COEUR AILÉ
Dans mon poste précédent, je parlais de la dépendance par rapport à la pratique des asanas. Je continue dans le même thème. Dans le yoga, nous pratiquons le détachement, c’est-à-dire, nous évitons de créer des attachements parce qu’ils nous font souffrir finalement et détourner de notre but. Dans son Yoga Sutra 1:12, Patanjali dit: abhyāsa-vairāgya-ābhyāṁ tan-nirodhaḥ, ce qui se traduit librement ainsi: lorsque le détachement devient un état naturel chez nous, la fragmentation mentale s’arrête. Ceci est liberté et joie. Par cela nous comprendrons facilement pourquoi le détachement et l’épanouissement sont presque synonymes. Le détachement peut paraître simple, mais il est loin de là. Il ne s’agit pas du tout d’indifférence, de froideur ni de cynisme. Nous sommes tous toujours soit dans un état de détachement soit dans celui d’attachement aussi bien par notre corps physique, notre mental, nos émotions que notre énergie. Naturellement, la manifestation des deux états a des degrées différents. En général, nous pouvons contrôler nos émotions avec notre mental et ainsi nous pouvons prendre distance avec des gens et des situations, mais peut-être restons-nous attachés émotionellement ou énergétiquement quand même? Cette sorte d’attachement peut être complètement inconscient. Plus nous refoulons nos vrais sentiments, plus nous bloquons notre énergie et plus profonde se fait la tension dans les tissus. Si nous continuons à nourrir cette couche négative en nous, la fluidité de la vie disparaît.
Mais nous avons souvent besoin des attachements, car plus nous en avons, plus nous nous sentons en sécurité. Quoiqu’avec beaucoup d’activités et d’engagements nous sentions moins l’expression de notre âme. Même si nous savons que la vie aurait une meilleure qualité si nous pouvions nous débarrasser d’un attachement, il n’est pas toujours facile de le mettre en exécution. Ceci dû partiellement à cette couche inconsciente qui nous fait créer encore plus d’attachements. Tant que nous réprimons certaines émotions, nous gardons ces attachements. La pratique du yoga m’a donné un peu plus de conscience dans ces choses. J’étais épatée de constater par exemple, que même quand je voulais me séparer des gens qui avaient une influence négative sur moi, je ne voulais pas les laisser partir. Mais un jour je me suis dit que si cette situation est là, c’est que je l’ai invitée. Et quand je n’avais plus besoin de ça émotionnellement (pas besoin d’être victime), mentalement (pas besoin de lutter dans la vie et chercher des solutions) ou énergétiquement (ma vie avait été comme ça jusqu’au-là, j’y étais habituée), j’ai pu lâcher. C’était un long processus. J’étais aussi bien étonnée de me voir très attachée à des idées que je m’étais mises dans la tête à l’égard de mon avenir. Je vivais dans mon petit monde en contrôlant les choses dans ma tête et vivant plus pour mon avenir que pour le moment présent. Je n’aimais pas forcément ce que j’avais choisi de faire. Je m’étais imposé pas mal d’obligations. Un jour, j’ai fini avec ça et je me suis mise à faire des choses que j’aime. La vie se transformait en une vraie aventure. Je me rendais compte que tout but crée l’impatience et le stress et je cessais de me préparer pour mon avenir et je prenais mes projets un peu moins au sérieux.
Une façon assez générale de “mûrir” en adulte est de focaliser sur nos points forts et éviter de sentir nos faiblesses et incertitudes. Et pourtant, si nous faisons ça, nous construisons notre vie intérieure autour d’un vide. Un vide qui ne se remplirait jamais, mais qui nous fragilise et nous rend même éventuellement désespéré un jour. Lorsque nous commençons à pratiquer le yoga, nous recommençons à zéro à construire autour et à partir de l’amour. Pour sentir l’amour pur, nous devons faire face à tout ce qui nous obscurcit la vue. Nous allons parcourir toutes les couches en nous et les purifier. Le yoga veut dire construire autour d’un vide qui un jour va être plein. Il n’y a rien de concret au début, juste l’engagement personnel de ne pas suivre dans nos actions les idées qui sont motivées par notre égo ou nos attachements. Un jour nous sentirons ce centre vif et serein en nous. Le mental ne pourrais jamais y atteindre.
Il y a des gens qui ne veulent pas commencer le yoga ou bien qui n’osent pas continuer, parce qu’il peuvent anticiper l’évolution incontournable et n’ont pas le courage d’y faire face. Il y en a qui pensent qui s’ils/elles deviennent eux-/elles-mêmes, leurs proches ne les accepteraient pas, ne les aimeraient plus. Lorsqu’une relation existe par une dépendance mutuelle “d’être aimé”, d’être attaché, il y a bien un risque de séparation lorsque grâce au yoga l’autre personne n’est plus dépendant tout d’un coup. Est-ce que nous voulons rester attachés à quelque chose à l’extérieur de nous ou voulons-nous rester fidèles à notre coeur? Si nous prenons pas le pas sur notre chemin lorsque notre coeur nous le dit, nous étouffons notre coeur. Mais si par contre, nous atteignons même un moment à cette équanimité, nous aurons la foi. Une fois nous avons la foi, nous avançons sur le chemin avec stabilité. Écoutez les messages de votre coeur. Tout coeur désire à la fois l’amour et la liberté. Vivre ça, n’est pas évident, mais pas impossible non plus.
SYDÄN TAHTOO LENTÄÄ
Edellisessä postauksessani kirjoitin siitä miten asanaharjoitus voi johtaa siihen, että onnellisuutemme riippuu kehostamme. Jatkan tästä riippuvuusaiheesta. Joogassahan me harjoitamme nimenomaan takertumattomuutta. Toisin sanoen vältämme kiinnittymästä liikaa mihinkään, koska se aiheuttaa kärsimystä. Patanjali puhuu tästä Yoga Sutra – tekstin kohdassa 1:12: abhyāsa-vairāgya-ābhyāṁ tan-nirodhaḥ. Vapaasti suomennettuna kysymys on siitä, että kun takertumattomuudesta tulee meille luonnollinen tila, mielen hajaannustila lakkaa. Silloin koemme vapautta ja todellista onnellisuutta. Tältä pohjalta voimme ymmärtää miksi onnellisuus ja riippumattomuus ovat miltei synonyymeja. Takertumattomuus voi kuulostaa yksinkertaiselta, mutta sitä se ei suinkaan ole. Se ei tarkoita välinpitämättömyyttä, kylmyyttä tai kyynisyyttä. Me voimme kokea kehossamme, mielessämme, tunteissamme ja energiassamme joko takertuneisuutta tai takertumattomuutta. Tietenkin näissä molempien olotilojen ilmenemisessä on vielä suuria aste-eroja. Yleensä voimme kontrolloida tunteitamme mielemme avulla ja siten voimme ottaa välimatkaa ihmisiin ja tilanteisiin, vaikka sitten tosiasiassa pysymmekin tunnetasolla ja energiassamme kiinni siinä mistä pyristelemme eroon. Tällainen takertuminen voi olla kokonaan tiedostamatonta. Mitä enemmän tukahdutamme näitä todellisia tunteitamme, sitä enemmän tukimme energian kulkua ja tunteiden pidättäminen painuu jännityksenä syvemmälle kudoksiimme. Kun omalla kontrollillamme vahvistamme tätä näkymätöntä negatiivista kerrosta, jota emme itse aina edes koe, pysäytämme elämän virtauksen.
Meillä ihmisillä on kuitenkin tarve kiinnittyä johonkin. Mitä enemmän olemme kiinni aktiviteeteissamme, velvollisuuksissamme ja sitoumuksissamme, sitä tärkeämmäksi itsemme tunnemme ja sitä vähemmän kuulemme sielumme ääntä. Jopa silloin kun tiedämme, että jostain eroon pääseminen olisi meille hyväksi, emme osaa päästää irti. Tämä johtuu osittain siitä, että kiinnikkeet syntyvät alitajuisten prosessien kautta. Niin kauan kuin painamme asioita pois tietoisuudestamme, pysymme alitajuisesti kiinni näissä samoissa asioissa. Kun aloin harjoittaa joogaa, tulin vähitellen tietoiseksi siitä, että vaikka jotkut ihmiset toivat elämääni vain tuskaa, minusta tuntui ahdistavalta päästää heistä irti. Kummallista, eikö vain? Mietin sitten itsekseni, että jos kerran en osaa päästää irti, joku minussa janoaa tätä negatiivisuutta. Kun sitten en enää tarvinnut tätä tilannetta emotionaalisesti (olla uhri), mielen tasolla (elämä on taistelua ja ongelmien ratkomista) enkä energeettisesti (tällaista elämäni oli ollut, siihen olin tottunut), saatoin päästää irti. Se oli todella pitkä prosessi. Toinen asia, jonka suhteen sain hämmästellä itseäni, oli se miten olin kiinni joissakin omissa ajatuksissani tulevaisuuden suhteen. Elin pienessä maailmassani toteuttaen suunnitelmiani, joiden piti joskus johtaa johonkin tiettyyn asiaan ja sen taas johonkin toiseen tiettyyn asiaan. Näin miten valmistauduin pitkälle tulevaisuuteen tämän hetken kustannuksella. Enkä edes välttämättä pitänyt niistä asioista, joita tein juuri sillä hetkellä. Olin määrännyt itselleni velvollisuuksia ja sitten yhtenä päivänä lopetin niiden suorittamisen ja aloin tehdä sitä mitä oikeasti halusin tehdä. Tällä tavalla eläen huomasin, että tekemisteni lopputulos oli aina täydellinen yllätys. Elämä alkoi tuntua seikkailulta. Koska tavoitteet luovat kärsimättömyyttä ja stressia, jätin tavoitteellisuuden pois enkä ottanut omia suunnitelmianikaan enää niin vakavasti.
Miksi irtipäästäminen sitten on niin ratkaisevaa hyvinvointimme kannalta? Niin monesti aikuisiällä ihmisen “kasvu” merkitsee omiin vahvuuksiin keskittymistä ja omien pelkojen ja epävarmuuden kokemusten välttämistä. Jos toimimme näin, rakennamme ihmisyyttämme tosiasiassa tyhjyyden ympärille. Tämä tyhjyys kasvattaa sisäistä ontoutta ja tekee meistä hauraita ja jonain päivänä epätoivoisia. Kun aloitamme joogan harjoittamisen, samalla aloitamme kaiken alusta. Rakennamme elämää rakkauden ytimestä lähtien ja sen ympärille. Sinne päästäksemme meidän täytyy kuitenkin kohdata kaikki muu mitä meissä on. Kaikki piilossa olevat kerroksemme. Joogassakin rakennamme tyhjyyden ympärille, mutta eräänä päivänä tämä tyhjyys onkin muuttunut täyteydeksi. Ei ole mitään konkreettista minkä päälle rakennamme, mutta jos emme anna egomme ja omien takertumiemme olla tekojemme motivaattoreina, se riittää. Rakennamme näkymättömän keskuksen ympärille ja yhtenä päivänä saamme tuntea, että tämä keskus on meissä elävänä. Mielellä emme sitä voi tavoittaa.
On ihmisiä, jotka eivät aloita joogaharjoittelua tai eivät ainakaan jatka sitä, koska he vaistoavat vääjäämättömän kehityksen kulun eivätkä halua kohdata sitä. Joillakin on tunne, että jos he tulevat omaksi itsekseen, heidän läheisensä eivät enää hyväksy tai rakasta heitä. Mutta jos suhde on olemassa siksi, että molemmilla on “rakastettuna” olemisen riippuvuus, silloin toki on riski, että suhde loppuu, kun toinen osapuoli joogan myötä tulee vähemmän riippuvaiseksi. Kysymys silloin onkin haluammeko olla kiinni jossain itsemme ulkopuolisessa vai haluammeko pysyä itsellemme uskollisina. Jos emme hypää tuntemattomaan, kun sydämemme niin vaatii, sydämemme tukahtuu. Mutta jos edes hetkellisesti saamme kokea tätä todellista riippumattomuutta ja onnea, saamme siitä luottamuksen jatkaa. Kun meillä on luottamus, voimme kulkea tietämme vakaina ja rauhassa. Kuuntele sydämesi viestejä. Jokainen sydän haluaa rakastaa ja olla vapaa. Näitä kahta asiaa ei ole aina helppo yhdistää, mutta mahdollista se on.
Photo : Mari Jannela